Le savez-vous ?

img 20230712 141129 1024x768

Chaque semaine l’on joue au tennis de table dans l’un des 24 clubs du département ou en région. Mais qui joue ?

Le savez-vous vraiment ?

En novembre 2023, on atteint presque les 800 licenciés et quand les dirigeant auront finit leur travail et en rajoutant les nouveaux arrivant en cours de saison nous atteindrons environ 1000 pratiquants dans le Cher.

Qui sont-ils ? Qui êtes-vous ?

Remarque : les chiffres publiés ci-dessous sont le reflet d’une situation en début de saison.

En détail, les jeunes ce sont 281 pongistes dont 26 poussins, 41 filles pour 240 garçons, soit 14,6% de public féminin chez les jeunes.

Pour les séniors, soit entre 19 ans et 39 ans, le nombre est de 138 pratiquants et si l’on voulait accueillir toutes les séniors dames , à peine 10 tables suffiraient.

les vétérans représentent donc 368 pongistes, la majorité. Pour cette vaste tranche d’âge qui commence à 40 ans, l’on dénombre 63 féminines, soit environ 17% des vétérans et si c’est encore trop peu, l’on se rapproche de la moyenne nationale au tennis de table.

On peut lire les chiffres de différentes façons, pour les vétérans, le nombre signifie que le tennis de table peut se pratiquer tard et même en compétition et que ce public est fidèle. C’est aussi un constat du vieillissement de nos effectifs, Le COVID n’a pas changé la donne.

Concernant les jeunes la lecture des statistiques est différente, pas assez de petites catégories, filles ou garçons et c’est pourquoi le Comité du Cher de tennis de table insuffle le Ping 4/7 ans partout où il le peut. L’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt, au tennis de table, la maxime est encore plus vraie. La détection est donc devenue une stratégie à part entière de nos actions.

Le chiffre  inquiétant c’est celui des adolescents, car à partir de 14 ans et jusqu’à 18 ans l’hémorragie est importante et constante. 10% de nos effectifs, voilà le pourcentage total des cadets 2 et juniors dans notre département, soit 100 sur 1000.Vivre dans un département rural, éloigné des grands centres universitaires est bien évidemment le premier facteur du départ des jeunes après le BAC.

Mais il n’est pas le seul tant il est vrai que le Loiret ou l’Indre et Loire connaissent aussi ce même soucis.

Le tennis de table est souvent pratiqué dans les gymnases ou dans de petites communes, le club en tant qu’entité n’est pas un lieu de convivialité pour les jeunes. Celles et ceux qui ne sont pas dans la « performance » se sentent parfois isolés et ne se reconnaissent pas à travers une pratique qui manque d’instants de partages entre jeunes.

A nous d’imaginer et de créer!

Concernant la compétition, 531 compétiteurs soit 3/4 des licences prises dans nos clubs. Le championnat par équipe reste le principal vecteur des clubs, le critérium fédéral qui connait une légère reprise chez les jeunes cette année continue malgré tout à s’essouffler et ce constat est national. Une réforme importante est en cours à la fédération. Concernant les autres compétitions, si la coupe mixte, les individuels vétérans et le Championnat du Cher individuel sont stables, les autres compétitions comme les finales par classement ou les coupes du Cher voient le nombre de participants en baisse. A contrario, le tournoi de la rentrée, celui des 500 points ou le tournoi des jeunes remplissent toujours les salles. Le sport d’entreprise (Corpo) reste très faible mais compte quand même 3 clubs et survie. Sans doute le Comité du Cher de tennis de table doit explorer cette partie de l’activité qui possède du potentiel.

Globalement et à travers ces chiffres on comprends que les axes de développement des clubs doivent tourner autour de la fidélisation de leur public vétéran, la recherche de créneaux et de bénévoles pour recruter et s’occuper des tous petits et développer la pratique féminine de tout âge. Les nouvelles pratiques du tennis de table doivent aussi nous interroger pour attirer et garder le public adolescent.

A moins d’un an des jeux olympiques en France, ne doutons pas de l’effet  » des frères Lebrun » et de l’énorme médiatisation dont le tennis de table profite. Portées par cette vague, dans le Cher, avec des dirigeant(e)s passionné(e)s dans tous les clubs, préparons les conditions de pratique pour fidéliser toutes celles et ceux qui nous rejoindront en 2024!

Daniel Sambol, agent de développement